BUDGET 2026 : 40 milliards d’euros d’économies et aucune augmentation d’impôt

Publié le 02/05/2025 dans les catégories Economie

Patrick Hetzel et ses collègues députés de la Droite Républicaine ont présenté ce mardi 29 avril des propositions de 40 milliards d’euros d’économies pour le budget 2026. Ils ont réaffirmé leur opposition à toute augmentation d’impôt, notamment sur la France qui travaille ou a travaillé toute sa vie. Notre pays détient déjà le record des prélèvements obligatoires de l’OCDE.  A ce titre, ils ont par exemple rappelé que la suppression de l’abattement fiscal de 10% sur les pensions de retraites, envisagée par plusieurs responsables politiques, ne serait rien d’autre qu’une augmentation d’impôt massive de près de 5 milliards d’euros sur les retraités. Aussi, les propositions en vue du budget 2026 reposent exclusivement sur des baisses de dépenses publiques.

Avec un préalable : une année blanche pour que tous les ministères se serrent la ceinture en commençant par ne pas augmenter les dépenses par rapport à l’inflation et aux crédits annulés et gelés durant l’année 2025. Cette année blanche ne concerne cependant pas les moyens des ministères régaliens (Intérieur, Justice, Défense) qu’ils veulent renforcer.

Les économies sont articulées autour de 3 axes :

La lutte contre la bureaucratie administrative dont :

  • La suppression d’agences et d’opérateurs de l’Etat, dont le coût a augmenté de plus de 50% en 10 ans pour atteindre près de 80 milliards d'euros.
  • La fin du millefeuille administratif en simplifiant enfin l’organisation des compétences entre les collectivités territoriales et l’Etat.
  • L’accélération de la numérisation des procédures administratives grâce à l’IA pour mettre fin à la paperasse inutile et simplifier le fonctionnement de l’Etat.
  • La fin des dépenses inutiles comme le financement public aux éoliennes.

La revalorisation du travail par rapport à l’assistanat avec :

  • La création d’une aide sociale unique plafonnée à 70% du SMIC pour fusionner la trentaine d’aides existantes et s’assurer que le cumul des prestations ne soit jamais supérieur aux revenus du travail.
  • Une réforme ambitieuse de l’assurance chômage pour limiter les abus et inciter au travail.
  • La lutte contre les arrêts de travail injustifiés, notamment de courte durée et répétés.
  • De réels moyens contre la fraude sociale qui est estimée à 13 Md€ pour seulement 600M€ recouvrés (centralisation des bases de données de toutes les administrations concernées, contrôles ciblés grâce à l’IA, vérification systématique des ressources des bénéficiaires d’allocations, renforcement des contrats d’objectifs des caisses de sécurité sociale).

Un meilleur contrôle de l’immigration par une réforme de nos dispositifs :

  • Un délai de résidence minimal sur le territoire en situation régulière pour percevoir les prestations non contributives (aides au logement, allocations familiales etc.). Aucune raison que des étrangers n’ayant jamais cotisé perçoivent dès l’obtention de leur titre de séjour le fruit de la solidarité nationale financée par les cotisations des Français.
  • Une restriction de l’accès des étrangers en situation irrégulière à notre système de santé avec un recentrage de l’AME sur les soins urgents et la suppression du titre de séjour pour soins.
  • Renforcer les contrôles de minorité pour les « mineurs non accompagnés ».
  • Réserver le dispositif d’hébergement d’urgence aux personnes en situation régulière.

 Synthèse des propositions :

Dossier complet en pièce jointe