Patrick Hetzel conteste les choix du Gouvernement impactant le pouvoir d'achat

Publié le 09/11/2018 dans les catégories Vie sociale

Au cours des débats concernant le projet de loi de finances pour 2019, Patrick Hetzel a une nouvelle fois dénoncé de bien mauvaises nouvelles pour le pouvoir d'achat des ménages.

  1. Les retraités, les familles, les classes moyennes, sont une nouvelle fois pénalisés, notamment par la désindexation des aides au logement par rapport à l'inflation (Art 65). Toutes les pensions de retraite et d'invalidité ou aides (allocations familiales et logement) n'augmenteront donc en 2019 et en 2020 que de 0,3%, soit 6 fois moins que l'inflation, qui est attendue à 1,7% durant les deux prochaines années. Ce gigantesque coup de rabot devrait faire baisser le pouvoir d'achat des retraités et des familles de 7 milliards d'euros en 2 ans. Gain pour l'Etat : 3Mds € en 2019 / 4 Mds € en 2020.
  2. Par ailleurs les propriétaires continuent d'être matraqués par d'une part l'alourdissement de la fiscalité sur les assurances emprunteurs (Art 52). Pour tous ceux qui vont contracter un emprunt à partir de 2019, les taxes sur les contrats d'assurance vont être augmentées. En effet, la partie assurance décès ne sera plus exonérée sur les contrats d'assurance emprunteur.  Pour une personne qui emprunte 100 000 € à 15 ans, cette mesure représentera une perte de pouvoir d'achat de 540 € sur la durée du prêt. Après la quasi disparition de l'APL accession, les restrictions sur le Prêt à Taux Zéro et le dispositif Pinel, ou encore la création de l'Impôt sur la Fortune Immobilière l'an dernier, le Gouvernement confirme son travail de sape pour dissuader les Français de devenir propriétaires. Gain pour l'Etat : 500M€ par an à partir de 2022. D'autre part, le Gouvernement ne tient pas sa promesse de transformer le crédit d'impôt sur la transition énergétique (CITE) en prime à partir de 2019 (article 57). Le crédit d'impôt est seulement prorogé dans sa forme initiale, avec un périmètre restreint l'an dernier, puisque les changements de portes et de fenêtres ne sont désormais plus éligibles au CITE. Gain pour l'Etat : 1 milliard d'euros sur cette niche fiscale.